L’aqueduc du Gier est un des aqueducs antiques de Lyon desservant la ville antique de Lugdunum. Avec ses 85 km il est le plus long des quatre aqueducs ayant alimenté la ville en eaua, et celui dont les structures sont le mieux conservées. Il doit son nom au fait qu'il puise aux sources du Gier, affluent du Rhône. Les vestiges de l'aqueduc font l’objet de multiples protections au titre des monuments historiques : classements en 1875 (pont-siphon de Beaunant)1, le 2 (arches), 1930 (réservoir de Soucieu) et 1986 (Piles des Crêtes).
Historique
Construction
Elle a longtemps fait l'objet d'hypothèses. Elle a d'abord été attribuée à l'empereur Claude en se basant sur la découverte au XVIIIe siècle, à Fourvière, de tuyaux de plomb marqués de son nom. Après la découverte, en 1887, de la « pierre de Chagnon » affichant un édit de l'empereur Hadrien interdisant de labourer, de semer ou de planter le long de l'aqueduc pour le protéger, l'hypothèse d'une construction sous Hadrien a été privilégiée, jusqu'à ce que la découverte de la fontaine du Verbe Incarné, portant l'inscription CLAVD AVG, ne relance l'idée d'une datation plus ancienne, de l'époque d'Auguste. La découverte en 2018, dans les fondations du pont-siphon de Beaunant, de restes de coffrages en bois qui ont pu être datés par dendrochronologie de l’an 1103 a permis de situer la construction de cet ouvrage sous le règne de l’empereur Trajan, sans exclure cependant que l’aqueduc ait été achevé sous Hadrien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aqueduc_du_Gier
https://www.aqueduc-romain-du-gier.fr/le-monument/trace-et-description/
Sur le tracé de l'aqueduc romain du Gier entre Genilac et St-Martin-la-Plaine, en passant par la tranchée de Beaulieu avec ses mystérieuses gravures.