https://www.valcenis.com/decouvrir-val-cenis/culture-et-patrimoine/patrimoine-militaire/
Un peu d’histoire
Val Cenis, la Haute
Maurienne Vanoise et toute la Savoie ne sont devenues françaises qu’en
1860. Auparavant, tout le territoire faisait partie du Royaume de
Piémont Sardaigne. Le col du Mont Cenis était donc une voie de passage
très importante entre la France et la péninsule italienne mais ne
marquait pas une frontière. Ce n’est qu’avec le rattachement de la
Savoie à la France et la « création » de l’Italie que le col du Mont
Cenis marque la limite entre les deux états. Entre 1860 et 1947, tout le
plateau du Mont Cenis (là où s’étend désormais le lac) était donc
italien. Cette zone frontière a été marquée par les tensions qui ont
existées entre les deux pays, avec notamment la construction de forts et
de bunkers pour empêcher le passage des armées.
Val Cenis, la Haute Maurienne Vanoise et toute la Savoie ne sont devenues françaises qu’en 1860. Auparavant, tout le territoire faisait partie du Royaume de Piémont Sardaigne. Le col du Mont Cenis était donc une voie de passage très importante entre la France et la péninsule italienne mais ne marquait pas une frontière. Ce n’est qu’avec le rattachement de la Savoie à la France et la « création » de l’Italie que le col du Mont Cenis marque la limite entre les deux états. Entre 1860 et 1947, tout le plateau du Mont Cenis (là où s’étend désormais le lac) était donc italien. Cette zone frontière a été marquée par les tensions qui ont existées entre les deux pays, avec notamment la construction de forts et de bunkers pour empêcher le passage des armées.
https://www.valcenis.com/decouvrir-val-cenis/culture-et-patrimoine/
https://www.valcenis.com/decouvrir-val-cenis/culture-et-patrimoine/patrimoine-militaire/
Les forts du XIXème siècle
A la fin du XIXème siècle, l’Italie et la France ont bâti de grands forts sur le plateau du Mont Cenis. Fort de Varisselle, de Pattacreuse, de Ronce et du Malamot côté italien (plus le fort de la Cassa qui n’existe plus aujourd’hui), forts de la Turra et du Mont Froid côté français. Finalement France et Italie se sont rapprochés et les forts n’ont pas servis lors de la Première guerre mondiale. A peine construits, les forts italiens étaient d’ailleurs déjà dépassés par les avancées techniques et militaires en matière d’artillerie. Seul le fort de la Turra, intégré dans la montagne avec des tunnels et de puissants moyens de défense, fut le théâtre de combats en 1940. Le fort résista victorieusement à tous les assauts italiens. Après l’armistice, la garnison française pu ensuite se retirer avec armes et drapeaux pour rejoindre les lignes françaises après avoir reçu les honneurs de leurs adversaires.
De ce passé guerrier, il reste aujourd’hui un superbe patrimoine à
visiter. Le fort de Ronce, avec son architecture ronde est
particulièrement étonnant. Facilement accessible, il abrite des panneaux
explicatifs sur le plateau du Mont Cenis et offre une vue imprenable
sur le lac. Quant au fort du Malamot, à plus de 2900 m d’altitude, il
est possible de le rejoindre en randonnée ou même en vélo gravel. Un
fort au-dessus des nuages où il n’est pas rare de croiser des
bouquetins.
Fort de Ronce
De ce passé guerrier, il reste aujourd’hui un superbe patrimoine à visiter. Le fort de Ronce, avec son architecture ronde est particulièrement étonnant. Facilement accessible, il abrite des panneaux explicatifs sur le plateau du Mont Cenis et offre une vue imprenable sur le lac. Quant au fort du Malamot, à plus de 2900 m d’altitude, il est possible de le rejoindre en randonnée ou même en vélo gravel. Un fort au-dessus des nuages où il n’est pas rare de croiser des bouquetins.
Fort de Ronce
https://www.valcenis.com/webcams/
http://www.maurienne-tourisme.com/decouverte/les-incontournables/le-mont-cenis/
Un peu d’histoire…
Petit col de Maurienne (2083 m d’altitude) mais au combien magnifique et stratégique autrefois ! La route fut construite par Napoléon en 1802. Reliant Lanslebourg-Mont-Cenis en France à Suse en Italie, il marquait la frontière entre les deux pays jusqu’en 1947, date du Traité de Paris. Il est désormais intégralement en France.
Ambiance
Avec la construction du barrage hydroélectrique du Mont-Cenis, le site laisse place à un magnifique lac à la couleur azur. Dominé par des sommets majestueux, de vastes alpages et quelques fortifications comme en témoigne le Fort de Ronce, il reste un lieu d’exploration incontournable et chargé d’histoire en Haute Maurienne Vanoise.
Revivez l’ Histoire du Mont-Cenis au sein de la Pyramide qui abrite un musée retraçant toute l’histoire du col avec, entre autres, une exposition permanente : « le Mont-Cenis, porte millénaire des Alpes ».
À côté de la Pyramide, promenez-vous dans le Jardin Alpin qui constitue une véritable référence en matière de flore de l’arc Alpin.
Le barrage du Mont-Cenis est un barrage de type « barrage-poids ».
Le barrage du Mont-Cenis est l’unique aménagement hydroélectrique Franco-Italien.
Sa retenue est partagée entre les deux pays (environ les 4/5 pour la France). Le Barrage du Mont-Cenis est haut de 120 mètres et long de 1,4 km. Le barrage du Mont-Cenis a été construit à plus de 1979 mètres d’altitude. Son réservoir est alimenté par de nombreuses prises d’eau, installées sur la rive gauche de l’Arc. Le barrage du Mont-Cenis offre un stockage de 320 millions de m3 d’eau. Le barrage du Mont-Cenis constitue la clé de voûte de l’aménagement hydroélectriques de la Haute-Maurienne.
Schéma de l’aménagement hydroélectrique de la Haute-Maurienne
