https://www.envie-de-queyras.com/guide/grand-belvedere-du-mont-viso
Voici un site mythique du Queyras et des Alpes du Sud : il vous donne accès à un poste d'observation unique sur le Mont-Viso, en plein coeur de la Réserve Naturelle Nationale de Ristolas Mont-Viso. C'est une marche d'approche pour un ensemble de randonnées du cirque du Mont-Viso, et une belle balade familiale, idéale pour une rando de milieu d'après-midi : il faut 1h30 pour atteindre ce site mythique du Queyras, via une ancienne route progressive.
NB : le site du Grand Belvédère est à associer à la plateforme du Petit Belvédère du Viso (site classé) et au Sentier du Pré-Michel : tous deux permettent de découvrir les richesses de la RNNRMV (Réserve Naturelle Nationale de Ristolas Mont-Viso qui rappelons-le est à accès réglementé - chiens interdits notamment).
La petite histoire de la route du Viso ou Route du Belvédère du Viso
La Route du Viso a été crée pour desservir le vallon du Haut Guil et y
créer un point d'attraction touristique en créant un parking au point
de vue exceptionnel sur la face Nord du Mont Viso appelé "Grand
Belvédère du Viso". La Route a été amorcée dès 1864 par les habitants de
Ristolas, puis améliorée et prolongée avec l'aide du Ministère de
l'Agriculture, de l'Armée (Bataillons de Chasseurs Alpins), du Touring
Club de France, du Syndicat d'initiative du Queyras et du CAF, et bien
sûr de Michelin, avec une inauguration en 1931. Une borne Michelin
matérialise son départ avant la Roche Ecroulée (nous reviendrons sur le
sujet prochainement.
Nous avons de beaux souvenirs d'enfance, où les voitures se croisaient
sur cette route goudronnée. Quelques accidents mémorables, notamment une
R5 rouge d'un belge qui s'est retrouvé dans le Guil, avec un belle
chute. La route du Belvédère est fermée à la circulation depuis 1990, la
commune ne pouvant subvenir à son entretien. Quelques années avant sa
fermeture, elle était encore déservie par une navette, puis une calèche.
Depuis, la Réserve Nationale Naturelle Ristolas Mont-Viso a été crée,
limitant au strict minimum la circulation d'engins motorisés, afin de
protéger ce biotope unique.
Du coup, la route est maintenant en triste état par rapport à ce qu'elle était. Les avalanches de 2008 ont également dégradé les alpages en les parsemant de troncs d'arbres et de roches. On imagine nos anciens qui suaient à entretenir ces alpages... Le Conseil Départemental, en juin 2016, a entrevu de financer la réparation de la route, y compris la route entre l'Echalp et la Roche Ecroulée. A suivre...