https://laterrassesurdorlay.fr/le-village-et-son-histoire/
La Terrasse-sur-Dorlay, au cœur du Pilat
Nombre d’habitants : 784 (recensement 2010). L’évolution est positive depuis 1975.
Nom des habitants : les Pontaires.
Commune de la Loire (42), région Rhône Alpes, insérée dans le Parc régional du Pilat.
Membre de Saint-Etienne Métropole. Canton du Pilat.
Altitude moyenne : 635,5 mètres
La Terrasse-sur-Dorlay est une des plus jeunes communes de la région du Pilat.
Elle
est née sur le territoire de Doizieu, village couvrant une très grande
superficie, due certainement à ses origines émanant de deux domaines
seigneuriaux. Sur les 2 807 hectares de Doizieu, un petit hameau de
869,17 hectares se développa progressivement, au nom tout simple de
« Terrasse » dont l’étymologie est « Terraeia » signifiant « terrain en
surplomb ». En
effet, les premières maisons furent construites sur le flanc, partie
basse de la colline, qui, de le Cote Bayolle descend jusqu’à la rivière
« Le Dorlay ».
Donc
Terraeia était, à l’origine, « La Terrasse en Doizieu », qui, après
Saint Just, était le hameau le plus important. A ses pieds, coule une
rivière qui prend sa source au Mont Pilat et traverse Doizieu. Son nom
« Dorlay » signifie « de l’or dans l’eau ».
Le
Dorlay fut pour ce village une vraie « mine d’or » qui lui donna la
possibilité de grandir, de se développer, grâce à l’implantation de
différentes industries : moulinages, tresses et lacets, tissages,
moulins à grains, fonderies. Tout ce développement demandait de
nombreuses démarches administratives, d’où la nécessité d’avoir la
mairie à proximité.
Pour plus de détails consulter le site : https://laterrassesurdorlay.fr/le-village-et-son-histoire/
http://regardsdupilat.free.fr/pilat.html
Le Pilat ne manque pas de sites mystérieux, aussi qualifier l'un
d'entre eux par cet adjectif deviendrait presque banal, mais là
pourtant le qualificatif s'avère particulièrement justifié
; rendons-nous donc sur place. Pour commencer, on n'arrive pas à
Bélise par hasard ; préalablement, on a été
bien renseigné, où encore mieux guidé directement
sur les lieux. Pour se repérer facilement, il suffit de prendre
la route qui part de Pélussin et qui monte en direction de la Croix
de Montvieux. Lorsque dans un virage, on aperçoit sur sa gauche
et presque au bord de la route, le petit mémorial construit là
en mémoire des aviateurs qui se sont écrasés dans
ces forêts du Pilat, ceci il y a bientôt vingt ans, on tient
alors un premier indice indicatif important. Dans ce virage, quelques mètres
plus haut sur la droite, on peut observer une piste en terre qui s'enfonce
dans les bois : il faut alors la prendre. On doit continuer celle-ci sur
près d'un kilomètre et là seulement on peut emprunter
un petit chemin qui part sur la gauche, en patte d'oie, montant et assez
étroit. Ce dernier nous amène directement dans l'enceinte
mystérieuse, positionnée sur le mont Bourchany.
Personne ne peut affirmer avec certitude l'âge de ce site et encore
moins son ou ses utilisations passées. La fourchette avancée
par des initiés "spécialistes", qui tentent d'estimer malgré
tout le nombre d'années de Bélise s'étale de 10000
à quelques centaines d'années ; en terme d'imprécision,
on fait guère mieux... On parle en fait de "Château Bélise"
; c'est ainsi qu'est cadastré ce lieu, sur la commune de Pavezin,
juste en limite avec Pélussin. En se promenant si on ne possède
pas quelques indications, on ne distingue pas forcément clairement
le périmètre de ce site, pour ne pas dire le site lui même,
tant il a été dénaturé par le temps où
abîmé par les hommes. On constate de gros entassements de
pierres, plus ou moins alignées les unes sur les autres. Nous ne
pouvons en douter, l'homme a été un artisan dans ces colossales
besognes de déplacement de pierres granitiques ! Etait-ce
des anciens murs de fortifications médiévales, protégeant
une sorte de château ou beaucoup plus loin dans le temps des protections
plus ou moins bien construites, d'époques gauloises par exemple.
Des fouilles réalisées, sous l'égide d'Albert Epinat,
dans les années soixante ont permis de retrouver des restes de céramiques
et autres poteries, toutes datées avec certitude du profond moyen
âge. Cela n'empêche nullement que le site puisse avoir été
occupé durant des époques successives. Précisons juste
à cet effet, qu'il ne possède ni cupules, ni bassin ou autres
roches travaillées, tout au plus peut on envisager des restes de
cabanes en plusieurs endroits. Louis Dugas, un écrivain du début
du vingtième siècle, évoque pourtant la présence
d'une roche imposante, qu'il croit reconnaître comme étant
une roche sacrificielle ; nous lui laisserons bien volontiers, la paternité
de cette réflexion......
Trace réelle GPS
Zoom sur le barrage du Dorlay
Croix du Pendu
Croix de Montvieux
La vue sur les Alpes depuis Bélize
Stèle des aviateurs
La Terrasse-sur-Dorlay