Le col du Mont-Cenis (en italien colle del Moncenisio) est un col qui relie la vallée de la Maurienne, en France, et le val de Suse, en Italie. Il se situe au sein du massif du Mont-Cenis, à 2 085 mètres d'altitude. Il est voisin du col du Petit Mont-Cenis, d'altitude légèrement supérieure (2 183 m) mais non carrossable. Voie de communication et d'échanges commerciaux, il était devenu à partir de l'annexion de la Savoie et du percement du tunnel du Fréjus principalement d'intérêt militaire, ses environs étant entourés de fortifications. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le col est devenu un lieu touristique prisé des randonneurs.
D'orientation nord-ouest/sud-est, il se trouve sur la route qui va de Lanslebourg-Mont-Cenis, en Savoie, à Suse, dans la ville métropolitaine de Turin. Il servit de frontière entre la France et l'Italie de 1860 jusqu'au traité de Paris de 1947, mais se situe désormais intégralement en territoire français, la Maurienne retrouvant ainsi ses frontières historiques antérieures à l'annexion du duché par la France2.
Toponymie
Le toponyme Mont-Cenis désignerait le « mont des cendres ». Il est ainsi composé des termes « mont », une grande élévation naturelle (lat. Montem), et de Cenis, un lieu de « la couleur de la cendre, cendré, gris » (lat. Cinicius)3,4.
Selon la tradition, à la suite d'un incendie de forêt, une grande quantité de cendres se serait accumulée sur le sol, d'où le nom. Le sentier de cendres a été retrouvé lors des travaux de construction de la route5.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Col_du_Mont-Cenis
Le fort de Variselle est une fortification d'altitude située sur la commune de Val-Cenis, dans le département de la Savoie. Construit par les Italiens à partir de 1877 sous le nom de Forte Varisello, il avait comme fonction de défendre le val de Suse d'une attaque française débouchant du col du Mont-Cenis. Le site devient français en 1947.
https://www.valcenis.com/patrimoine-culturel/fort-de-variselle-val-cenis/
Description
C'est le plus grand des ouvrages du Mont-Cenis, il en est aussi le fort de commandement. Son plan pentagonal, inspiré de l'architecture Montalembert, s'adapte au relief avec deux étages de feu semi-casematés (artillerie et fusillade). L'artillerie du fort de Variselle comprenait 27 canons, d'une portée de 6000 m. Ces pièces étaient installées dans des casemates voûtées, ouvertes à l'arrière. L'espace central du fort était occupé par un vaste casernement enterré et casematé, défilé sous le niveau de la cour; il abritait les cantonnements, les magasins à poudre, le dépôt de projectiles, le magasin à vivres, l'infirmerie, le four à pain et les diverses infrastructures nécessaires aux besoins de l'infanterie italienne appelée à effectuer des opérations dans le secteur.