Le saviez-vous ? La commune de La Terrasse-sur-Dorlay est l’une des
plus jeunes de France ! Elle est née en 1905 de sa séparation avec le
village de Doizieux.
Appelé à l’origine « La Terrasse en Doizieu », ce qui était autrefois
le plus important des hameaux du village de Doizieux s’est développé
autour de la rivière du Dorlay. L’énergie émise par cette dernière
permit de rapidement créer une industrie locale grâce à de nombreuses
roues à augets et autres turbines montées sur la rivière. C’est ainsi
que les filières des lacets, des tresses, du tissage transformèrent le
hameau au XIXème siècle. A cela s’associa bientôt le travail des
carrières à quartz, dont le minerai était destiné aux industries de
Rive-de-Gier, et enfin la création de la départementale 7 reliant la
vallée du Gier à celle du Rhône.
L’activité industrielle du hameau de La Terrasse le différentiait peu
à peu de celle de Doizieu, liée essentiellement au bois. Le désir
d’émancipation s’accrut, et des demandes furent émises par des citoyens
pour ériger La Terrasse en commune indépendante. Mais tout au long du
XIXème siècle, ces demandes essuyèrent des refus catégoriques.
Il fallut attendre 1900 et la volonté d’un homme, Monsieur Albin
PLANCHON, pour que cette situation aboutisse enfin. Celui-ci,
propriétaire d’une usine à Moulin-Payre avait pour ami le député de la
Loire, Monsieur Aristide BRIAND. Grace à l’entremise de cet homme
politique influent, la naissance de la commune de LA TERRASSE SUR DORLAY
vit le jour, le 30 novembre 1905.
ALBIN PLANCHON fut élu le premier maire de la commune, et le demeura jusqu’en 1919.
Description du blason de LA TERRASSE SUR DORLAY
Blason
de Jacques Miolens Mitte de Chevrières né en 1549, dont la famille
originaire de Saint-Hilaire Cusson Laval Mitte fut connue des historiens
depuis 1331. Il fut admis dans les ordres de Saint Michel puis du
Saint-Esprit, il assista au sacre de Henri IV et fut nommé conseiller
d’état chargé d’ambassade auprès du duc de Savoie et gouverneur du
Velay. En 1588, il fut enfin nommé maréchal de camp. Quinzième seigneur
de Saint-Chamond, il épousa Gabrielle de Saint-Chamond en 1577, et en eu
7 enfants, dont Melchior Mitte de Chevrières, le plus illustre des
seigneurs de cette cité. Veuf, il se remaria en 1601 avec Gabrielle de
Gardagne, et ils eurent ensemble 4 enfants.
Armoiries de sa famille et de la commune :
« D’argent au sautoir de gueules (rouges) à la bordure de sable (noire)chargée de huit fleurs de lys d’or ».